Envie d'un peu de tout et de rien à la fois.
Il vaut mieux que je l'avoue d'emblée: je n'ai plus d'inspiration. Des idées très fugitives, qui tentent de baliser de nouveaux chemins dans l'esprit, puis très vite y renoncent. En ce moment, je préfère les grands espaces où on est partout à la fois. J'aime me perdre pour mieux ne plus me retrouver.
Se forcer à écrire, ça fait trop mal. Non à la manière du sel qu'on frotterait sur une blessure à vif, mais à la manière d'un coeur qui se contracte péniblement, d'une migraine qui enserre toujours un peu plus les tempes, sournoisement.
J'ai envie d'aller voir la mer.
Finalement, la mer du Nord en hiver, grise, froide, ça pourrait guérir. Du moment qu'il n'y a personne sur la grève.
Ou un village à l'écart, l'automne, les roses d'automne dont le rouge tranche sur la brique ocre et grise. Des odeurs de feu de bois. Il fait juste un peu frais. Ciel de plomb.
Je verse un peu dans les réminiscences, mais lorsqu'on vit principalement dans un monde fabriqué de toutes pièces, avec des morceaux de tissu retrouvés dans ce que les autres ont laissé sur le bord de la route...
Je ne finis pas les phrases. Texte aléatoire. Il faudra bien s'y faire.
Ne jamais achever. Tout est dans le mouvement.
Bonsoir.
Il vaut mieux que je l'avoue d'emblée: je n'ai plus d'inspiration. Des idées très fugitives, qui tentent de baliser de nouveaux chemins dans l'esprit, puis très vite y renoncent. En ce moment, je préfère les grands espaces où on est partout à la fois. J'aime me perdre pour mieux ne plus me retrouver.
Se forcer à écrire, ça fait trop mal. Non à la manière du sel qu'on frotterait sur une blessure à vif, mais à la manière d'un coeur qui se contracte péniblement, d'une migraine qui enserre toujours un peu plus les tempes, sournoisement.
J'ai envie d'aller voir la mer.
Finalement, la mer du Nord en hiver, grise, froide, ça pourrait guérir. Du moment qu'il n'y a personne sur la grève.
Ou un village à l'écart, l'automne, les roses d'automne dont le rouge tranche sur la brique ocre et grise. Des odeurs de feu de bois. Il fait juste un peu frais. Ciel de plomb.
Je verse un peu dans les réminiscences, mais lorsqu'on vit principalement dans un monde fabriqué de toutes pièces, avec des morceaux de tissu retrouvés dans ce que les autres ont laissé sur le bord de la route...
Je ne finis pas les phrases. Texte aléatoire. Il faudra bien s'y faire.
Ne jamais achever. Tout est dans le mouvement.
Bonsoir.
1 comment:
Un texte en errance, qui hésite légèrement pour venir toucher la réalité délicatement, doucement, la frôler sans l'endommager, le monde est trop loin pour ne pas être un mirage.
Ton texte est magnifique, que dire de plus...
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