On prend les mêmes et on recommence.
Sauf que le résultat est complètement différent.
Perplexité. On cherche, on cherche, sauf que là, on ne trouve pas.
Ça marche bien toujours avec les autres, pourtant.
Disons-le clairement : je ne sais, je ne comprends pas ce qui manque, ce qui fait trou noir. Une mauvaise veine, qui enverrait un sang insidieux, chargé d’une douleur muette, jusqu’au bout des doigts ; ces doigts qui semblent s’engourdir à vue d’œil.
Dans l’esprit, une salle désespérément vide, où tout ce qui résonne encore, c’est l’écho de quelques pas de danse que j’avais à peine esquissés autrefois ; l’écho de voix, de larmes, de rires très anciens et qui se sont effilochés avec le temps, ne laissant que des atomes qui vibrent sans savoir pourquoi, des visages vacants, qui sont en quête de leurs anciens propriétaires (seraient-ils devenus locataires ?), et dont l’ovale blanc diffuse une lumière douce, un peu inquiète pourtant d’être si atone.
Les échos, parfois, restent en sourdine, tapis dans un recoin, mais parfois surgissent brusquement, aiguisant leurs arêtes à la lumière crue d’un néon défaillant – ils en deviennent tellement violents, qu’ils emplissent le crâne – le sang bat toujours plus fort dans les tempes, et cette affreuse sensation d’un tambour entre les yeux.
Disons, pour arrêter toute grandiloquence sentimentaliste et mélodramatique, qu’il y a une vague impression de manque : ivre d’un alcool encore inconnu, plus sournois et dévastateur que l’absinthe, on titube sur le bord d’une falaise – on ne voit pas, on n’entend pas l’eau en-dessous, et la terre semble elle-même mouvante.
Mais on ne sait pas, on ne saura jamais à quoi tient ce manque exactement. Peut-être le sait-on, mais on ne voudra pas se l’avouer. Il y a une absence, c’est tout.
Sauf que le résultat est complètement différent.
Perplexité. On cherche, on cherche, sauf que là, on ne trouve pas.
Ça marche bien toujours avec les autres, pourtant.
Disons-le clairement : je ne sais, je ne comprends pas ce qui manque, ce qui fait trou noir. Une mauvaise veine, qui enverrait un sang insidieux, chargé d’une douleur muette, jusqu’au bout des doigts ; ces doigts qui semblent s’engourdir à vue d’œil.
Dans l’esprit, une salle désespérément vide, où tout ce qui résonne encore, c’est l’écho de quelques pas de danse que j’avais à peine esquissés autrefois ; l’écho de voix, de larmes, de rires très anciens et qui se sont effilochés avec le temps, ne laissant que des atomes qui vibrent sans savoir pourquoi, des visages vacants, qui sont en quête de leurs anciens propriétaires (seraient-ils devenus locataires ?), et dont l’ovale blanc diffuse une lumière douce, un peu inquiète pourtant d’être si atone.
Les échos, parfois, restent en sourdine, tapis dans un recoin, mais parfois surgissent brusquement, aiguisant leurs arêtes à la lumière crue d’un néon défaillant – ils en deviennent tellement violents, qu’ils emplissent le crâne – le sang bat toujours plus fort dans les tempes, et cette affreuse sensation d’un tambour entre les yeux.
Disons, pour arrêter toute grandiloquence sentimentaliste et mélodramatique, qu’il y a une vague impression de manque : ivre d’un alcool encore inconnu, plus sournois et dévastateur que l’absinthe, on titube sur le bord d’une falaise – on ne voit pas, on n’entend pas l’eau en-dessous, et la terre semble elle-même mouvante.
Mais on ne sait pas, on ne saura jamais à quoi tient ce manque exactement. Peut-être le sait-on, mais on ne voudra pas se l’avouer. Il y a une absence, c’est tout.
(La belle vie, la sale vie, la sale vie, la belle vie...)
Pour finir avec une note plus sucrée, au sens propre et figuré, les premières clémentines de la saison, c’était aujourd’hui. J’ai encore le bout des doigts auréolés de ce parfum. Vivement Noël.
1 comment:
Pour ça, oui, vivement Noël et ses lumières pour faire oublier le grésillement du vieux néon épileptique.
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