Feb 14, 2009

Le Reste du Temps

Aujourd’hui, pain d’épices et ciel bleu.
Quand j’ai ouvert ma fenêtre ce matin, il faisait un peu froid, mais il y avait quand même une odeur de printemps.

Il paraît que ça ne va pas durer longtemps.
(Et le premier qui me parle de la Saint-Valentin, je l’oblige à… à traduire la Nouvelle Héloïse en pakistanais. Je sais, le châtiment du siècle, vous en tremblez déjà, mais je me sens d’une humeur à être sérieuse là, vous ne pouvez pas savoir.)

J’aimerais m’endormir et me réveiller cet été. Préférablement mi-juillet, dans les Pyrénées. (Et là, clin d’œil aux K de Watteau, vous remarquez le jeu subtil d’assonances disséminées dans le texte – c’est Nerval qui commence à tout influencer.)

Je suis sous perfusion sanguine. Pour remplacer mes globules rouges avec du ciel bleu.

2 comments:

Anonymous said...

C'est amusant.
Ce matin, 9h, je me réveille après une nuit passée à réfréner le désir qui me portait vers la personne dormant à côté de moi. Je vais dehors, ayant enfilé mon manteau, pour fumer une cigarette. J'ai immédiatement la sensation d'un matin de printemps. Je regarde le soleil noyé dans la brume, je regarde les oisillons qui vole sur les branches de l'arbre du jardin d'à côté, je regarde le jardin, l'escalier qui y descend, la personne qui dormit à côté de moi plus qu'à mes côtés me rejoint. Je fais remarquer qu'on dirait un matin de printemps à la campagne, et lui d'acquiescer. Peu après, je navigue sur les blogues, et je tombe sur ce texte, cette phrase sur l'odeur de printemps. Je la montre à ce monsieur, ce monsieur me dit "c'est comme ce qu'on a ressenti ce matin".

May said...

Ton article donne envie de parler de Saint Valentin. Mais bon, je me tais, je me tais.
:)